Qu’est-ce qu’un gypaète barbu ?
Le gypaète barbu est un charognard emblématique des Pyrénées et il est présent dans tous les massifs montagneux du midi de la France et de l’Espagne. Il se distingue par une longue queue en forme d’éventail qui lui permet de s’alimenter en vol, et surtout par son bec de la même forme que son corps et qui est en partie préhensile.
Comment se nourrit le gypaète barbu ?
Le gypaète barbu a une alimentation très variée. Il se nourrit d’os de mammifères morts ou d’ongulés comme les chamois, mais aussi de carcasses entières de brebis, d’agneaux et de bouquetins.
En hiver, il est capable de jeûner plusieurs semaines en ne se nourrissant que de neige !
Il consomme aussi des cadavres d’autres rapaces, mais aussi de serpents, de poissons et d’oiseaux.
Le gypaète barbu est un charognard très opportuniste. Il se nourrit d’un grand nombre d’animaux, ce qui lui permet de se nourrir tout au long de l’année. C’est un animal sédentaire et territorial. Il est monogame et les femelles pondent en moyenne deux œufs par an. Les jeunes sont autonomes au bout de 18 à 20 jours.
Le gypaète barbu, espèce protégée
Le gypaète barbu est protégé dans toute l’Europe. Il est classé « vulnérable » sur la liste rouge de l’Union Internationale de la Conservation de la Nature (UICN).
La population du gypaète barbu a fortement diminué en Europe, notamment en France.
Le dernier individu sauvage a été vu en France le , dans le massif du Queyras, dans les Alpes de Haute-Provence.
Où vit le gypaète barbu ?
Le gypaète barbu vit dans les massifs montagneux d’Europe centrale et orientale. Il est présent en Espagne, en France, en Suisse et en Italie. On ne le trouve pas en Afrique.
En France, le gypaète barbu est présent dans les départements des Alpes et du massif central. Il vit principalement dans la partie occidentale du massif central, mais on peut parfois l’observer en Haute-Savoie.
Reproduction du gypaète barbu
Le gypaète barbu est un animal solitaire. Il se nourrit en altitude, de préférence dans des zones inaccessibles aux troupeaux d’animaux domestiques.
Les couples se forment au bout de quelques années. Les deux partenaires se livrent à des acrobaties aériennes, en volant à plusieurs mètres du sol. Ils s’accouplent généralement au sommet d’un rocher ou d’une falaise, à une hauteur d’environ . Le gypaète est monogame.
L’œuf fécondé est pondu sur un nid de branches et de mousse. La femelle y dépose quatre à six œufs qu’elle couvera durant environ deux mois.
À la naissance, les poussins sont couverts de duvet et ressemblent à des adultes miniatures avec un bec de couleur grise.
Le taux de mortalité des oisillons est élevé, car les poussins ne sont pas encore autonomes et dépendent des adultes pour se nourrir.